El Día de los Muertos

Le Mexique? Pour mon anniversaire? Oui, bien sûr!

Pour la deuxième fois cette année, nous prenons la direction du Mexique, heureux de retrouver ce pays que nous aimons tant. Cette fois-ci, c’est pour réaliser un de mes rêves: vivre el Día de los Muertos selon la tradition mexicaine. C’est un peu mon cadeau d’anniversaire, j’aurai un an de plus au début de novembre.

Nous passons les premiers jours de notre congé à marcher dans Mexico, à revoir nos endroits préférés et à faire quelques courses. Nous avons la curieuse impression de revenir chez nous. Les rues sont bondées et nous prenons plaisir à ces bains de foule. Cette fois-ci, il nous semble qu’il y a encore plus de monde. Nous imputons cela aux célébrations de la fête des morts, avant de réaliser que les activités de cette fête sacrée coïncident avec le grand prix de la Formule 1.

Danses traditionnelles à Mexico

Nos pas nous mènent vers le zocalo, mais nous n’y avons pas accès. C’est peut-être en lien avec la fête des morts qui approche, se dit-on. Le zocalo est parfois inaccessible avant les grandes célébrations afin de mieux préparer les festivités.

La fête des morts se fête principalement le 1er novembre et se continue le lendemain, le 2 novembre. Elle invite à rendre hommage aux défunts, à se recueillir sur leur tombe et à se rappeler les souvenirs qu’ils nous ont laissés. Il n’y a rien de triste dans ces cérémonies. Consacrées au souvenir d’un être aimé, elles sont respectueuses, remplies d’amour, presque sacrées. Le jour des morts est reconnu par l’UNESCO et fait partie du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Même si les journées principales sont le 1er et le 2 novembre, les célébrations commencent quelques jours plus tôt. Cela nous donne l’occasion de profiter des fêtes sur Mexico Centro avant de quitter pour Morelia où nous retrouverons des amis qui nous attendent le 31 octobre.

Le lendemain de notre arrivée, nous avons finalement accès au zocalo. Il s’est revêtu de ses plus beaux atours pour accueillir les autels et les offrandes représentant les différents états du Mexique. D’immenses Catrinas, des femmes-squelettes stylisées, coiffées d’un grand chapeau, semblent surveiller le tout. Encore une fois, les décorations sur le zocalo nous en mettent plein la vue. C’est tellement joli toutes ces couleurs!

Comme c’est le cas un peu partout au Mexique, les cempasuchil sont à l’honneur. Toutes les plates-bandes des rues avoisinant le zocalo et la cathédrale ont été ornées de ces roses d’Inde. Originaire du Mexique, cette fleur mythique aux multiples vertus était déjà utilisée lors de cérémonies aztèques. Ses tons dorés tranchent joliment sur les autres décorations et ajoute beaucoup de couleurs aux cérémonies qui s’en viennent. Nous les retrouverons partout: sur les tombes, dans un pot de fleur sur le bord d’une fenêtre, enfilées en guirlandes. Partout.

Un grand défilé des Catrinas s’annonce pour le samedi soir. Le cortège doit partir de la Estela de la Luz près de Chapultepec en après-midi pour terminer son parcours au zocalo, juste en face de la cathédrale. C’est tout un trajet pour des personnes qui paraderont costumées. Nous espérons voir ce défilé, du moins en partie, car il est reconnu pour être haut en couleurs et en imagination.

Dès la matinée, des clôtures sont érigées pour déterminer le passage de la parade et plus les heures avancent, plus la foule qui déambule dans les rues du centro devient dense. Vers 16h00 nous essayons de trouver un endroit où nous pourrons voir la parade. L’attente commence.

À elle seule, l’observation de la foule en attente vaut le déplacement. C’est un auditoire très serré, mais calme. Depuis le matin, les policiers ont laissé des passages entre des barrières, au coin de certaines rues, pour que les piétons puissent traverser et se rendre vers les autres parties du centro. Pour l’instant, cela évite que tout le quartier soit paralysé. À l’approche de l’heure prévue pour l’arrivée des Catrinas, les policiers ont fermé ces passages piétonniers pour libérer la rue et permettre le passage du défilé. Imaginez le spectacle, arrêter un flot dense et incessant de piétons pour confiner tout ce beau monde derrière les clôtures! Alors que les policiers ferment les accès, plusieurs personnes trouvent le moyen de se faufiler, interpelés par les policiers. Les rires et les applaudissements fusent régulièrement. J’aime observer les comportements humains et ce qui me touche le plus aujourd’hui c’est le côté bon enfant de tous.

Soudain, un homme vêtu d’un chandail vert s’approche des barrières, il se faufile avec difficulté à travers la foule, serrant une valise dans ses bras. J’ai pensé que son taxi n’avait pu se rendre à son hôtel car toutes les rues avoisinantes sont fermées à la circulation. Comme beaucoup d’autres voyageurs, il doit faire le reste du trajet à pied en trainant sa valise à roulettes. Heureusement, les policiers l’ont aperçu et l’aident à passer par dessus la clôture, lui et son bagage, sous les applaudissements et les cris d’encouragement de la foule. Celle-ci n’a rien manqué!

Nous n’avons pas attendu l’arrivée des Catrinas, la foule se faisant plus compacte et plus agitée, Robert s’inquiète que nous soyons bousculés par mégarde. Quant à moi, mes pieds n’en peuvent plus de rester sur place sur le pavé. Nous reprenons le chemin de notre hôtel, un peu soulagés d’être à l’écart de la foule. Ce soir, notre repas se tiendra au restaurant de l’hôtel, un peu en retrait de l’agitation.

La soirée se termine avec de grand feux d’artifices que nous observons de la terrasse de notre hôtel. Ils sont spectaculaires.

Bertico Café

Mais l’aventure la plus intéressante se prépare.

Nous vous avons déjà parlé de notre amie Hilda et de son mari JJ. Ils aiment passer les cérémonies du jour des morts dans la région de Morelia et ils nous ont invités à les accompagner. Je suis ravie de passer ces fêtes en compagnie de nos amis.

Nous avons loué une voiture pour le reste du voyage car après notre séjour à Morelia, nous passerons 10 jours à San Miguel de Allende, puis nous prévoyons nous déplacer de ville en ville pour les 10 jours suivants. Nous ramènerons l’auto à Mexico après avoir passé quelques jours à Atlixco où nous retrouverons Hilda et JJ.

Il fait un temps magnifique ce matin. Après avoir récupéré la voiture à l’aéroport, nous prenons la route pour Morelia. Il fait beau, il fait chaud et mon amoureux conduit très bien dans Mexico. Il est calme et prudent. Je suis très, très impressionnée.

Une surprise nous attend sur l’autoroute vers Queretaro, peu de temps avant de bifurquer vers la région de Morelia. Un policier, tout de noir habillé, s’élance au milieu de la chaussée et nous fait signe de nous arrêter. Cellulaire à la main, il se présente poliment, d’un ton doux un peu surprenant.

Graduellement, son attitude change et il nous interroge sur notre vitesse, son ton se durcissant au fur et à mesure que nous protestons. Il nous accuse d’avoir dépassé le 100 km/heure dans une section de 80km/heure. Nous savons très bien que cela n’est pas le cas, mais il insiste. Il demande le permis de mon amoureux puisque c’est lui qui conduit. Selon lui, nous méritons une contravention, mais nous offre de nous “aider” en acceptant que nous la payons tout de suite, en argent. Il promet d’annuler la contravention contre une somme de 6,000 pesos. Nous protestons poliment, mais sous l’émotion, je peine à m’exprimer en espagnol. Le policier me demande s’il peut téléphoner à un traducteur. Je dis oui, surtout que le policier est debout devant ma portière et que moi, toujours assise dans l’auto, j’ai son arme sous les yeux, dans son étui, attaché à sa ceinture. Je n’ai pas l’impression d’avoir le choix.

Le policier affiche un sourire, mais cela ne suffit pas à me rassurer. Il sort son tétéphone et compose un numéro, puis me passe l’appareil. La conversation se poursuit donc en anglais. Je demande à mon interlocuteur d’avoir une copie de la contravention pour aller la payer à l’endroit prévu pour cela. C’est possible, me dit-il, dans un village tout près, mais l’auto sera saisie en attendant que nous payons. Je ne tiens pas à m’éloigner de l’autoroute et encore moins à laisser l’auto avec nos bagages. Je sais que nous nous faisons arnaquer, mais je ne vois pas d’autre solution que de négocier le montant de la contravention. Que faire d’autre? Les recommandations à ce sujet sont tellement partagées! Et je dois vous dire que lorsque nous sommes au milieu d’une telle situation, ça va vite. Il faut prendre des décisions rapidement tout en ne connaissant pas complètement l’impact de nos choix. Alors nous négocions.

Nous nous en tirons pour 2,000 pesos. Le policier au téléphone accepte ce montant en me faisant promettre de ne plus rouler aussi vite. Il me fait la morale en plus! Grrr.

Nous repartons un peu secoués, en nous disant que nous savions que cela pouvait arriver, que nous sommes juste mal tombés. Nous connaissons tant de personnes qui conduisent depuis des années sans que cela leur soit arrivé! Ce n’est pas notre première location de voiture au Mexique et il n’était rien arrivé de fâcheux. Nous ne voulons pas que cette expérience nous arrête et nous continuons notre route, tout en restant prudents, comme d’habitude.

Nous arrivons plus tard que prévu à Morelia, nos amis nous attendent. La fête peut commencer.

Hilda a acheté une couronne de fleurs pour mes cheveux. Elle l’a choisie plus discrète que les siennes, en se disant que je serais plus à l’aise de la porter. Elle a raison, j’adore celle qu’elle m’a achetée. Quant à mon amie, elle portera des vêtements traditionnels et des couronnes de fleurs assorties lors de toutes nos sorties. Hilda a le sens de la fête et cela lui va très bien! Elle est tout simplement magnifique! Et très inspirante.

Mon amie Hilda

Le lendemain, le premier novembre, des amis de Hilda, Ariel et sa femme Teresa, ont loué une lancha pour traverser le lac de Pazcuaro et visiter des cimetières avec leur famille. Ils ont aussi invité quelques amis et grâce à Hilda, nous sommes du nombre. Il y a amplement de nourriture et de quoi nous désaltérer. Nous partons du quai de Pazcuaro en fin d’après-midi. Il fait beau et le temps est particulièrement doux.

Juste avant notre départ, nous avons droit à une Danza de los Viejitos, sur le quai, juste pour nous. C’est une danse traditionnelle exécutée par des enfants déguisés en personnes âgées. Ils sont trop drôles!

La promenade sur le lac est des plus agréable. Le soleil se couche majestueusement sur le lac, le vent souffle légèrement. Il fait très bon. Les conversations vont bon train et les rires fusent de toutes parts. Robert et moi nous sentons privilégiés d’être ainsi accueillis.

En passant devant l’île de Janitzio, nous observons des pêcheurs qui lancent leurs filets comme c’est la coutume sur le lac de Pazcuaro. Nous ne nous arrêtons pas, Ariel a choisi d’éviter Janitzio, cette île est plus grande, plus connue et par le fait même, elle sera plus achalandée. Ce soir il nous propose une randonnée tout en douceur.

Nous visitons les cimetières de deux petites îles: Isla Pacanda et Isla Junuen et je vous assure que c’est magique. Un peu partout, des familles se préparent à passer la nuit au cimetière, près des tombes déjà décorées par des cempasuchil. Elles ont préparé la nourriture que la personne décédée aimait, apporté des bougies et des couvertures chaudes. Des commerces éphémères offrent de la cuisine préparée sur place, les odeurs qui en émanent sont enivrantes. Je suis impressionnée par le calme de la nuit naissante et ce, malgré les préparatifs pour la fête.

Sur Isla Pacanda, la première île que nous avons visitée, une jeune femme tient un petit resto rudimentaire dans la cour arrière de sa maison. Celle-ci est très bien située, sur la route vers le cimetière, tout près de l’église. J’y déguste un café de olla, mon café préféré. Quelle odeur épicée, quelle saveur!

Je suis impressionnée par les odeurs de la nuit. Les fleurs du cempasuchil sentent très peu le jour, mais la nuit tombée, elles nous enveloppent d’une odeur douce et rassurante. Le cimetière est situé sur le bord de l’eau…la vue est imprenable.

Junuen, la deuxième île est plus petite. Nous visitons le cimetière tout en prenant soin de regarder où nous mettons les pieds. Les tombes sont rapprochées et le terrain est en pente. Il fait maintenant complètement nuit et les gens ont commencé à se recueillir sur les tombes de leurs disparus, des bougies allumées un peu partout. Notre présence se fait discrète et nous quittons sans bruit.

Alors que nous marchons dans les rues, Hilda attire mon attention sur une maison, une des pièces est éclairée et la porte extérieure est complètement ouverte, diffusant une lumière invitante. La nuit du premier novembre, les familles qui ont récemment perdu un être cher, érigent un petit autel dans leur résidence et laissent la porte ouverte. Le passant est invité à entrer. Les endeuillés parlent de la personne décédée et parfois, offrent de la nourriture aux visiteurs. JJ et moi nous approchons. Un jeune garçon nous invite à entrer pour rendre hommage à son grand-père. Nous restons sur le pas de la porte, je ne suis pas à l’aise d’entrer. Hilda et JJ prennent un peu de temps pour discuter avec le jeune garçon.

De mon côté, je reste un peu en retrait sur la route pour savourer le moment magique, enivrée des odeurs des fleurs alors que des échos de leur conversation me parviennent, doux et feutrés, comme la nuit qui m’entoure.

De retour sur le quai, nous assistons à des danses traditionnelles, je reconnais la Danza de los Viejitos, mais les autres danses sont nouvelles pour moi. Quel spectacle! Le retour sur la lancha s’effectue dans la joie, nous avons même droit à une danse traditionnelle locale exécutée par notre hôtesse Teresa et sa fille. La mère et la fille. J’adoré, même si j’ai dû essuyer une larme discrète. Je ne pourrai plus jamais danser avec ma fille, et cela me désole. Ces deux femmes ne réalisent peut-être pas la chance qu’elles ont, mais au moins, elles semblent en apprécier chaque moment. Je ressens une belle complicité entre les deux femmes et beaucoup d’amour.

Le lendemain, JJ tient à nous faire visiter les cimetières de Tzintzuntzan. J’en suis ravie.

Il est coutume de les visiter la nuit du 1er novembre, mais hier soir, les routes pour s’y rendre étaient tellement encombrées que nous avons décidé de rebrousser chemin. Hilda a eu raison de le proposer, nos autres amis sont revenus de leur visite très tard dans la nuit, la circulation devenant de plus en plus dense avec les heures. Visiter les deux cimetières de Tzintzuntzan aujourd’hui nous apparait être une excellente option et je remercie JJ d’en avoir eu l’idée. Après un agréable repas dans un resto voisin des ruines Las Yacatas, de la dynastie Purépecha, nous prenons le chemin des cimetières.

Les sépultures sont nettoyées et décorées de cempasuchil comme il se doit. Leur couleur or tranche sous le ciel bleu. Certaines tombes sont ornées des photos de la personnes décédée, de bougies, de la nourriture que la personnage aimait. Certaines familles ont engagé des musiciens et dansent près de la tombe de la personne disparue alors que d’autres nous accueillent pour nous parler du défunt. Même s’il y a foule, le calme règne, les discussions se tiennent presque à voix basse.

Je suis contente de visiter ces endroits pendant le jour car le passage entre les tombes est parfois compliqué et il faut regarder où nous mettons les pieds.

Il y a deux cimetières dans cette municipalité. JJ nous fait découvrir les deux. Le deuxième que nous visitons me semble plus richement décoré, et mon ami le confirme. Il était destiné aux personnes les mieux nanties. Pourtant dans le premier, même plus modestes, les tombes ont eu les mêmes attentions de leurs familles. C’est très agréable et surtout, dépaysant.

C’est la célébration de la vie de la personne que nous avons aimée, pas sa mort. Tout au long de l’après-midi, le rire de ma fille a retenti dans mes oreilles, c’est ce qui la caractérisait. Je suis un peu émue à certains moments, elle me manque tellement! Je crois que Hilda le ressent car à plusieurs reprises, elle me serre le bras et reste près de moi. Elle me fait du bien.

Nous revenons vers Morelia pour terminer cette merveilleuse journée par un repas au resto avec une grande tablée d’amis. Un souper tout en rires avec des discussions en espagnol, en anglais et en français. Des photos souvenirs prises à profusion, une chaude camaraderie, nous profitons intensément du moment présent, tout ce qu’il faut pour créér de merveilleux souvenirs.

Le lendemain JJ nous amène à Pazcuaro. C’est très généreux de la part de nos amis, cela fait beaucoup de route en quelques jours, et c’est toujours JJ qui prend le volant. La conduite sur les routes sinueuses demande beaucoup d’attention.

La ville a tellement changé depuis notre visite il y a plusieurs années! Par contre l’ambiance demeure semblable, même si des boutiques plutôt huppées se sont ajoutées autour de la place centrale et le long des rues des alentours. Sur le zocalo, des boutiques éphémères se sont installées et offrent des marchandises de toutes sortes. Après le repas, Hilda et moi magasinons un peu. J’achète une petite blouse dont les motifs sont brodés à la main. Ce qui m’a surtout plû c’est que les dessins racontent une histoire…Je la porterai avec fierté. Elle me rappellera ce merveilleux après-midi avec nos amis, dans une jolie petite ville.

Nous quittons nos amis le lendemain matin. Ils retournent à Mexico alors que nous dirigeons vers San Miguel de Allende, remplis de merveilleux souvenirs, le coeur rempli de soleil.

Merci Hilda, merci JJ! Vous avez rendu notre fête des morts inoubliable.

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**Avant de vous quitter, il me reste quelque chose à vous raconter…

À notre retour, j’ai écrit à l’ambassade du Canada au Mexique afin de faire le point sur notre aventure avec les policiers et de connaître les recommandations de l’ambassade. On nous a confirmé qu’il arrive que des policiers légitimes ciblent les conducteurs de voitures de location, les accuse de délits mineurs et leur extorquent de l’argent.

Il est recommandé de ne pas leur remettre notre argent, ni nos passeports. Nous avions nos permis de conduire internationaux alors c’est ce que Robert a montré au policier, protégeant ainsi son permis canadien en cas de saisie. Notre passeport n’a pas été demandé, mais nous avons fini par remettre de l’argent.

Nous devrions demander le nom du policier, son matricule et le numéro de la voiture de patrouille. Dans notre cas cela n’a pas été possible, mais l’idée reste à retenir.

Selon la situation, demander une copie de la contravention laquelle est payable à une date ultérieure ou insister pour nous rendre au poste de police le plus près. Cela n’a pas fonctionné pour nous et il faut rester vigilants car certaines personnes ont vu leur voiture vandalisée pendant qu’ils réglaient la contravention au poste de police. Mieux vaut ne pas laisser la voiture sans surveillance.

Suite à un incident, il est possible de déposer une plainte (denuncia), parfois même a travers le web. L’ambassade peut aider au besoin.

En résumé, les difficultés peuvent survenir, peu importe le pays où nous sommes, ce sont des choses qui arrivent. Les recommandations de l’ambassade ne s’appliqueront peut-être pas à vous, mais elles demeurent des bonnes idées.

Pour terminer, si vous êtes canadiens comme nous, je vous encourage à visiter le site Canada.ca, plus précisément la section “conseils aux voyageurs et avertissements” et à vous inscrire en tant que voyageur canadien à l’étranger.

Bonne route à vous tous **

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4 réponses à “El Día de los Muertos

  1. Merci pour ces jolies photos pleines de couleur ! Quel hazard tout de même,tu parles de la fête des morts et je viens tout juste d apprendre le décès de Karl Tremblay ( 47 ans)!! Il est décédé aujourd’hui. Chaque fois que j entends les Cowboys fringants ,je pense à Robert . Il m’a déjà dit que Karl est son cousin.J ai reçu ton message au même moment ,,,, curieux hazard! Bonne route et attention aux policiers.

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    • C’est vrai…je faisais une dernière lecture quand j’ai su pour Karl. Mon cœur est avec sa conjointe et sa famille. Ce n’est pas facile de perdre un être cher…Un jour peut-être quelqu’un décorera sa tombe avec des cempasuchil…

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  2. Ça c’est assez drôle, car nous sommes nous aussi allés au Mexique avec ma chérie pour nos 50 ans cette année au printemps ! Mais plus au sud, dans le Yucatan.
    C’est souvent assez surprenant les rites funéraires d’autres cultures. C’est ce qui rend le voyage si passionnant 🙂
    Super chouette aussi ce lac de Pazcuaro, merci pour la balade. La vraie fausse contravention moins :-/

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