Archives mensuelles : novembre 2015

La montagne

 

Ce soir nous dormons chez l’habitant après une randonnée d’une journée vers Lao Chai et Tà Van. Nous sommes très chanceux, il fait beau aujourd’hui encore. Le soleil qui illumine toute la montagne. D’entrée de jeu, Khiet notre guide, nous informe que plusieurs journées de beau temps de suite sont rares à Sapa et qu’elles sont obligatoirement suivies d’une ou plusieurs journées de pluie…Mais nous nous sentons sous une bonne étoile et s’il peut dans la montagne, nous nous ajusterons, c’est tout. Nous avons nos manteaux de pluie et des sacs étanches pour notre équipement électronique.

Mais le soleil radieux nous accompagne pour toute la durée de notre séjour dans la montagne. Beau et chaud, comme si nous étions gâtés par les ancêtres. En effet, au Vietnam une partie de la population vit selon des rites animistes et pratique le culte des ancêtres. Un petit hotel est alors placé bien en vue dans la salle commune pour honorer ceux qui nous ont quittés et leur demander de nous protéger. Une autre partie de la population est catholique et tout au long de notre parcours nous allons apercevoir de petites églises accrochées au flanc de la montagne.

En empruntant un premier sentier pour descendre dans la vallée, une femme Hmong s’adresse à notre guide en lui montrant une toute petite maison d’où proviennent les pleurs d’un très jeune bébé. Une femme vient d’accoucher, seule avec son autre enfant un peu plus vieux. Elle n’a pas de mari et sa famille l’a rejetée, pour donner une leçon à toutes celles tentées de suivre son exemple. Après avoir demandé l’avis de la femme Hmong, Robert lui laisse un peu d’argent. Ce n’est pas une grande aide mais cela devrait lui permettre de manger pour les prochains jours. Suite à mes questions, Khiet nous confirme qu’éventuellement le chef du village pourrait influencer un peu les évènements, pour aider cette jeune femme. « Le Vietnam change » nous dit-il,  » nous nous ajustons lentement ».

Notre parcours de la journée nous fait découvrir de grandes rizières sculptées dans la montagne, souvent à perte de vue. La récolte est maintenant terminée mais d’autres légumes poussent à profusion. Les rizières sont maintenant d’un beau jaune doré. Khiet attire notre attention sur les plantes les plus utilisées ou m’offre une fleur en jetant un coup d’œil rieur en direction de mon amoureux. À l’occasion, nous rencontrons une ou deux poules, quelques chiens mais aussi des buffles. L’équipement aratoire est pratiquement inutilisable dans la montagne et les buffles font bien le travail quand il s’agit de labourer dans les rizières.

Nous suivons de petits sentiers de terre battue. Heureusement nous avons de bonnes chaussures mais je dois bien regarder où je mets les pieds. Cela fait longtemps que je n’ai pas marché en montagne. La femme Hmong nous a suivis et descend dans le sentier souvent très abrupt, sans effort, chaussée uniquement de sandales de plastique, son panier sur le dos et cela, en rassemblant des fils de chanvre qu’elle tissera plus tard. À l’occasion, elle me montre comment placer mes pieds et m’offre de me tenir la main lors des passages difficiles. Mais j’ai bien compris, elle s’attend à ce que j’achète d’elle. Je suis à l’aise avec cela sinon, je l’en aurais informée tout de suite. Au repas du midi, à sa demande, nous lui achetons deux petites pièces de tissu qui nous serviront de foulard. Après avoir négocié serré, bien sûr! Tous les guides nous mettent en garde. Il faut absolument négocier pour avoir le juste prix.

Après le repas, nous reprenons la route mais sur un chemin cimenté qui permet aux paysans de mieux circuler et d’utiliser la moto. Plus facile me direz-vous? Bien sûr…mais pas pour moi. Je ne sais trop comment cela se produit mais je perds l’équilibre et je vois arriver le sol plus vite que je ne l’aurais souhaité. J’ai juste le temps de me protéger avec les mains. Mon appareil photo frappe le ciment d’un bruit sec. Par terre, je vois mon pantalon déchiré, le sang sur mes jambes et mon appareil photo en ruine. Robert qui s’inquiète pour moi, la voix nouée. Après quelques minutes, la montagne cesse de tourner autour de moi, je peux me relever et marcher sans aucun problème, désolée pour mon pantalon neuf et mon appareil photo, neuf lui aussi. Khiet lui, a d’autres préoccupations. Il nous fait entrer dans un école où il sait qu’il y a toujours du personnel qualifié pour les premiers soins.

Nous sommes bien reçus, mes blessures nettoyées et désinfectées avec beaucoup de douceur, des pansements sont appliqués. La jeune femme qui a pris soin de moi refuse les dôngs que lui offre Robert pour la remercier et nous faisons plutôt un don à l’école. Pour les enfants. Khiet a eu raison de nous faire arrêter à l’école, le gîte où nous allons dormir, quoique bien équipé n’aurait probablement pas pu m’offrir le même service. Khiet prend bien soin de moi.

Le soir, nous partageons le repas avec la famille de notre hôte et un autre couple de touristes. Avant le repas, nous avons le temps de nous reposer un peu pendant que les grands-parents assistent les enfants de la famille à prendre leur bain dans un bac de plastique dans la cour arrière, près du jardin. Les enfants de la région apprennent très jeunes à développer leur autonomie. Nous l’avons observé à plusieurs reprises.

Robert est volontaire pour participer à la préparation du repas. Il append à faire des nem, une spécialité vietnamienne.Tous les plats sont préparés dans une cuisine munie d’un équipement rudimentaire à nos yeux mais que la famille utilise avec grande efficacité. Le repas est délicieux et tous se régalent. Nous portons un toast en goûtant un alcool de riz fabriqué par la famille. Comme le font toutes les autres familles d’ailleurs. Nous avons appris plus tard que même si ce n’est pas le cas pour la famille qui nous a reçus, la consommation de l’alcool de riz peut devenir problématique pour ce peuple habitant les montagnes.

Nous passons la nuit sur des nattes, protégés par un grand filet. Une nuit à dormir sur le dur, courbaturée de ma chute.. Mais ce n’est pas grave, j’adore notre aventure.

Le lendemain, une randonnée de cinq heures nous ramène vers Sapa toujours en suivant des petits sentiers de montagnes et en découvrant d’autres paysages. Tous à couper le souffle. En cours de route, Khiet nous chante une chanson de sa composition, les montagnes et la vallée derrière lui, comme décor… Puis nous avons reprenons le bus pour nous rendre au train pour notre trajet de nuit vers Hanoï…

Voir Sapa

Nous voulions absolument voir la région de Sapa, dans les montagnes du nord, tout près de la frontière avec la Chine. C’est là où une population de différentes ethnies se sont établies, il y a longtemps. Dans les montagnes, près du ciel, du soleil et des nuages.

Cette région est hautement touristique mais nous tenions à nous y rendre. C’est donc le deuxième forfait acheté à l’Agence Khoaviet. Un séjour accompagné par un guide francophone. Ce qui nous a permis de poser toutes les questions qui nous venaient en tête mais aussi d’adapter un peu le rythme de marche à nos capacités. Encore une fois, c’était une bonne décision!

Nous avons fait le trajet en train de nuit, à partir de Hanoï. Pas nécessairement gage d’un sommeil réparateur…Jusqu’ici, nous trouvons les matelas un peu plus durs ici au Vietnam. Dans le train, ils sont encore plus durs, ce qui nous oblige à nous retourner plus souvent mais ce n’est pas grave, nous avons réussi à dormir un peu. À notre arrivée à Lau Cai un bus nous attendait pour nous conduire à Sapa, notre pied à terre. Ici, les hôteliers se sont adaptés à une clientèle qui arrive tôt le matin et après le petit déjeuner, nous avons pu prendre une douche même si notre chambre n’était pas prête.

Loan, notre guide pour la première journée, nous a fait découvrir Cat Cat et Sin Chai, deux villages près de Sapa. Une randonnée plus courte, pour nous réchauffer.

Nos premiers contacts avec les montagnes et leur population. Loan était très à l’aise avec les gens de la région et nous avons pu avoir de courtes discussions avec les femmes. Elle s’intéressait à leurs enfants, à leurs habitudes et traduisait volontiers nos questions. J’ai même essayé un métier à tisser! Cela demande un peu de pratique mais j’y arriverais. Les femmes Hmong fabriquent encore les vêtements traditionnels à partir du chanvre qu’elles tissent et teignent à partir d’une plante appelée indigo.

Nous avons assisté à des échanges entre une femme et un vendeur itinérant venu d’un autre village. La femme s’est interrompue quelques instants pour poser avec Robert après avoir enfilé les vêtements traditionnels pour l’occasion. Nos rires ont attiré les femmes et les enfants du coin. Difficile de résister à l’entrain de Robert! Nous avons compris par la suite que la femme magasinait des vêtements pour les revendre ensuite dans son petit commerce que nous venions tout juste de visiter. Nous ne comprenions pas leur langage bien sûr mais j’ai pu l’observer. Elle montrait au vendeur le moindre petit défaut dans le but de faire baisser les prix. Cela semble avoir marché et quelques minutes plus tard elle exposait fièrement les vêtements pour les vendre!

En soirée nous nous sommes promenés dans Sapa, encore calme avant l’arrivée des Vietnamiens et des autres touristes pour la fin de semaine. Les marchés de la fin du samedi et du dimanche des villages environnants attirent les touristes. Les Vietnamiens quant à eux, semblent apprécier l’air plus frais de la montagne. Je les comprends, Sapa a vraiment un air de vacances malgré la foule.

Nous sommes rentrés pas trop tard, un peu fatigués de notre petite randonnée de la journée mais aussi désireux de nous reposer avant la marche du lendemain, plus exigeante. Notre chambre est confortable, la journée a été belle, nous sommes heureux.

La baie d’Along

 

Parmi les incontournables du Vietnam, il y a bien sûr la légendaire baie d’Along. Unique au monde et patrimoine de l’humanité, il est bien difficile de passer à côté. Malgré sa réputation hautement touristique et nos questionnements d’ordre écologique, nous voulions en profiter le plus possible en évitant d’être entourés d’une horde de personnes. C’est donc le premier des deux forfaits que nous avons acheté à l’Agence Khoaviet. Un séjour de presque deux jours et une nuit sur un petit bateau de quelques chambres uniquement.

Je dois bien avouer que la beauté de la baie est à la hauteur de tous les éloges que nous avions entendus et que le choix d’un petit bateau répondait à nos attentes. Notre chambre avait de grandes fenêtres et nous avons un petit balcon avec une petite table et deux chaises. Bien sûr nous étions des milliers à dormir dans la baie ce soir là…mais la beauté des lieux dégageait une magie difficile à traduire en mots. Laissons donc parler les images…

Ce diaporama nécessite JavaScript.


Pendant notre court séjour, un petit interlude était prévu pour aller visiter un village de pêcheurs dans une autre petite baie. Nous sommes partis quatre personnes avec notre guide dans un bateau plus petit. Un trajet presque magique à travers ces immenses rochers aux formes qui peuvent rappeler certains animaux, avec une peu d’imagination. Mais je n’ai pas joué à ce jeu, je voulais juste me laisser bercer par les vagues et laisser mes yeux se régaler. À destination, ce sont les femmes qui s’occupent de la tournée du village. Celle qui nous accompagnait ramait tout en discutant avec d’autres femmes au fil des rencontres. Comme le son semble bien se déplacer sur l’eau, d’autres femmes ont mis leur grain de sel un peu plus loin! Quel décor de vie! La mer tout près, derrière les rochers, la baie avec ces géants de roc, des maisons flottantes, ramer pour se déplacer d’une maison à l’autre. Pas nécessairement une vie facile. Malgré l’abondance des produits de la mer, nous avons pu deviner que les denrées telles que les légumes doivent venir de loin car il n’y a pas de terre et que la fréquentation de l’école pour les enfants requiert toute une organisation! Lors de notre passage, plusieurs enfants jouaient devant leur maison, sur le plancher flottant, un adulte près d’eux. Imaginez la surveillance requise!

Nous avons quitté la baie très heureux de notre expérience, reconnaissants d’avoir pu profiter de cette richesse de la nature malgré la présence de centaines d’autres bateaux et de milliers d’autres personnes. Contents de notre décision nous revenons la tête pleine d’images…

Un samedi à Hanoi

À notre réveil, nous apprenons les actes de violence à Paris. L’impensable est arrivé. C’est avec une grande tristesse que nous débutons notre journée avec une pensée pour ceux qui ne sont plus, pour les blessés et enfin, pour tous ceux qui ont perdu un être cher ou qui ont maintenant peur. Nous rassurons nos familles et nos amis, les réponses de soulagement fusent. Rapidement. Nous sommes passés par Paris pour venir à Hanoi. La veille.

Après un petit déjeuner à la Vietnamienne composé de nouilles, de riz et de tofu, nous décidons d’aller à une agence de voyage qui nous a été référée par une française rencontrée dans l’avion. Son fils en est le co-propriétaire et nous pensons pouvoir faire confiance à cette compagnie qui a pignon sur rue depuis un moment. De plus, nous avons lu des commentaires positifs sur Khoaviet Travel dans les guides de voyage. Comme dans beaucoup de villes au monde, Hanoi compte son lot d’agences sur lesquelles il vaut mieux ne pas se fier. Et nous avons quand même vérifié les prix des forfaits auprès de l’hôtel pour avoir un point de comparaison.

Grâce à Google Maps, une application que Robert affectionne particulièrement, nous suivons notre trajet à travers les rues du vieux quartier de Hanoi, les 36 Corporations. Notre téléphone à la main nous avançons selon les indications, le GPS de notre appareil nous indiquant notre position. Dans le cas d’erreur, il est facile de se réajuster.

Les rues sont bondées. Depuis notre arrivée, nous avons appris à traverser les rues comme il se doit à Hanoi. J’imagine que notre expérience en Inde nous a aidés. Le plus simple est d’observer les gens du pays et de les imiter. Il suffit d’avancer d’un pas régulier, sans arrêter, sans aller trop vite non plus pour donner aux motocyclistes le temps de s’ajuster à la vitesse de nos pas et de nous contourner. C’est très facile! Arrêter ou hésiter est plus dangereux car les conducteurs semblent habitués à prévoir notre parcours. C’est la même chose en marchant le long de la rue. Mieux vaut marcher le plus droit possible car un pas de côté sans regarder auparavant pourrait nous mettre en danger. Les véhicules de toutes sortes passent tellement près!

M. Thao Nguyen, Khoaviet Travel

M. Thao Nguyen

Bien reçus à l’agence Khoaviet Travel et satisfaits des propositions, nous avons acheté deux forfaits qui nous font rêver. Lesquels? Je vous garde la surprise…mais vous viendrez avec nous, c’est promis!

imageimageimageimageimageimage
Nous errons dans les rues du vieux quartier pour le reste de l’après-midi pour perdre le pouls de la cité et prenons plusieurs photos. « May I speak with you? » Deux jeunes étudiantes s’adressent à moi et nous entamons une discussion sur le coin d’une rue. Tout simplement. Curieuses, elles en profitent pour pratiquer leur anglais et nous sommes heureux d’apprendre un peu plus sur cette belle jeunesse.Vers 16:00 nous réalisons qu’il est temps de nous rendre au Water Puppet show à 17:00! Nos billets sont déjà acheté depuis hier et nous prenons la route du théâtre. Comme il est facile d’oublier l’heure! Les journées passent si vite et nous nous sentons à l’aise dans Hanoi.

Un petit souper sur la rue après le spectacle? Pourquoi pas. Nous choisissons un minuscule resto où sont attablés des vietnamiens. Jusque sur le trottoir. Comme l’endroit est très achalandé, nous prenons cela comme un indice…d’une qualité probable. Qu’est-ce que nous mangeons? Pas facile à décrire ce qu’est le Nhân Thit Gà: du poulet dans une pâte de riz que la cuisinière façonne de gestes précis, sa minuscule cuisine installée presque sur le trottoir.. En regardant autour de nous, nous observons des habitués saisir les petits rouleaux de viande et de riz avec leurs baguettes, les tremper dans un bouillon avant de les déguster avec un plaisir évident. C’est bon, quoique un peu surprenant.

imageimage
Nous ne réussissons pas à identifier tous les ingrédients mais nous apprécions. Je prends une photo du nom du plat inscrit sur le mur pour mieux m’en souvenir. Au moment de payer la facture, la situation se corse un peu. Le montant de la facture nous est donné verbalement par la cuisinière et semble correspondre au prix affiché. Robert remet les dôngs demandés mais cela ne fait pas l’affaire de la dame qui tente quelques mots d’anglais et fait des signes à l’appui. Robert ne comprend pas la raison de ses protestations. Moi non plus. Elle empoche finalement l’argent offert par mon amoureux mais nous sentons que quelque chose cloche. Elle nous fait signe de partir même si Robert offre un peu plus de dôngs. Elle les a refuse! Trop impatientée je crois. Tout un personnage…


La cuisinière a continué à marmonner et des gens du resto se sont mis à rire. Bon…nous ne saurons jamais le fin mot de l’histoire. Cela fait partie du voyage d’aventures, les communications ne sont pas toujours efficaces. Je crois qu’elle demandait un pourboire alors que Robert a cru qu’il ne donnait pas le bon montant. Nous aurions certainement donné un peu plus comme d’habitude si elle n’avait pas bougonné tout de suite amenant ainsi pas mal de confusion de notre côté!

Une autre petite marche dans le quartier? Pourquoi pas. C’est le marché de nuit. La fin de semaine, la rue Zhang Dao est fermée à la circulation jusqu’au marché Dong Xuan pendant la soirée. Que c’est paisible après la cohue des autres rues! Comme les marchands s’affairent encore à monter leur étals, une pause café s’impose. Le café est délicieux au Vietnam, à notre grande surprise. Je m’attendais à boire uniquement du thé car il est rare que le café nous plaise à l’étranger. Attablés au bord d’une fenêtre, avec vue sur une rue extrêmement passante nous avons dégusté ce délicieux breuvage tout en observant la vie nocturne de Hanoi qui s’installait tranquillement.
imageimageimageimageimageimageimage
À notre sortie du café la circulation est plus dense. Il y a du monde partout! Plus d’autos et plus de motos. Le tour du lac Hoàn Kiém s’est illuminé pour accueillir les promeneurs et les familles venus profiter de cette nature fleurie au milieu de la ville. Un merveilleux samedi soir sous une température douce. De retour au marché de nuit nous prenons un bain de foule comme nous les aimons pour nous diriger ensuite une petite rue bordée de petits restaurants où les gens mangent sur le bord de la rue. Nous nous laissons tenter par une soupe au restaurant Mai Ly au 63 Hàng Buôm. Quel contraste avec le restaurant précédent! Tout de suite un petit réchaud est placé sur le coin de la table avec des légumes, du poulet et du tofu. Une petite marmite avec du bouillon est déposée sur le réchaud qui est allumé par la serveuse. Nous avons droit à des explications sur la façon de préparer notre soupe. La serveuse se promène d’une table à l’autre pour aider les clients, le sourire aux lèvre. Nous profitons de chaque minute dans ce resto et la soupe est délicieuse! Nous reviendrons demain soir pour essayer leurs grillades qui se préparent sur le même principe. À la demande de la propriétaire, j’écris un petit mot qu’elle mettra sur son mur avec bien d’autres qui complimentent sa cuisine.

Nous retournons tranquillement à l’hôtel alors que les rues se vident, tout doucement dans la chaleur de la nuit.

Notre nouvelle aventure

Départ de la maison

Départ de la maison

Tôt ou tard il fallait bien s’attendre à ce que le goût de repartir nous reprenne. C’est fait! Cette fois-ci, nous avons au menu le Vietnam pour le premier mois, le Cambodge pour le deuxième puis l’Inde pour les deux derniers. Du 11 novembre 2015 jusqu’au 15 mars 2016. Quatre beaux mois à parcourir des contrées lointaines, à découvrir de nouvelles cultures, à être émerveillés. Mon amoureux rêvait de visiter le Vietnam et nous le traverserons du nord au sud. Je désirais explorer le Cambodge et ses temples, naviguer sur le Mékong. Nous souhaitions retourner en Inde. Robert voulait aller à Kolkota et moi, voir le Gujarat. Nous traverserons donc ce beau pays d’Est en Ouest pour terminer nos belles découvertes à Mumbai. Nous y trouvons tous les deux notre compte et nous sommes convaincus que de belles aventures nous attendent. Vous venez avec nous? Cela nous fait plaisir